Nos vélos Décathlon

Les douze-mille premiers kilomètres de l’aventure Cyclopithecus ont été parcourus sur des vélos de série bon marché en acier, sur lesquels nous avons apporté des modifications.

  • Cadre : Riverside 700 Decathlon taille L (pour Gabriel, mesurant 187cm), taille M (pour Marine, mesurant 175cm). Coût du vélo d’origine 300€ neuf en 1996 (Gabriel), et 75€ d’occasion (Marine)
  • Roue avant : Decathlon Riverside 32 rayons (Gabriel) Rodi Vision 36 rayons d’origine (Marine)
  • Roue arrière : Linus LITE V-brake CL 28″/622. 120€
  • Pneus : Schwalbe marathon plus 700x35c. 50€ la paire
  • Transmission : Shimano deore STX
  • 3 plateaux 22-32-44
  • Cassette de 8 pignons 11-32
  • Chaine : pour 8 vitesses
  • Freins sur jante : V-brake Tektro
  • Selle : Brooks imperial B17 avec sur-selle en gel (Marine) Brooks professional (Gabriel). 100€
  • Cintre : Guidon papillon multi-positions en aluminium avec mousse et guidoline en coton. 30€
  • Porte-bagage avant : Blackburn outpost front world touring rack 70€
  • Porte-bagage arrière : Blackburn outpost rear world touring rack 90€
  • 2 Porte-bidons ajustables pour grandes bouteilles 20€
  • Bidons : Thermos de 1L, Gourde inox 1L, 2 x Gourdes inox 1,5L, PET de 1L pour l’essence du réchaud.
  • Garde-boue : plastique avec ajout d’une extension sur mesure pour protéger des projections. 10€
  • Bagagerie de Gabriel : 4 Back-Roller classic 20L de chez Ortlieb, 1 sac étanche de 22 L, sacoche de guidon Ortlieb ultimate six original 7 litres, sacoche de cadre Anmeilu 2L. 250€
  • Bagagerie de Marine : 2 Back-Roller plus 20L, 2 Front-Roller plus 12,5L de chez Ortlieb, sacoche de guidon Ortlieb Ultimate six 8,5L, sacoche de cadre anmeilu 2L. 250€
  • Rétroviseur : bras flexible avec miroir convexe (Gabriel), bras fixe rotation sur rotule (Marine). 5€
  • Eclairage avant et arrière : système Reelight sans pile. 30€

Principal problème mécanique : la roue arrière Les roues arrières nous ont causé bien des problèmes le long du parcours et nous avons dû les remplacer chacun plusieurs fois, et à peu près au même moment. Celles d’origine étant usées, nous les avons changées avant le premier millier de kilomètres pour du standard de chez Decathlon (le modèle Quick release Riverside 28″ 36 rayons). Les jantes ont présenté des fissures à la base des rayons au bout de 2500 kilomètres. Un modèle qui dépanne, mais qui n’est pas bien dimensionné pour du cyclotourisme. Nous les avons remplacées par le modèle Skorpio de chez Rodi qui n’a pas duré plus de 2500 kilomètres non plus, car la cage de roulement du moyeu s’est cassée. La jante Rodi a cependant bien résisté. La troisième roue arrière installée a été le modèle Linus LITE, conçue pour les VAE et qui a roulé les derniers 5000 kilomètres sans se voiler ni présenter de défaut.

Point faible du cadre Riverside 700 Concernant le cadre, il présente un point faible indéniable au niveau des œillets support de porte-bagage arrière. Ceux-ci sont soudés sur le triangle arrière, alors que ceux de l’avant sont pris dans la masse de la fourche. Cette soudure a malheureusement sauté avec les vibrations, peut-être la rouille et probablement les quelques fois où les vélos sont tombés chargés. Trois œillets ont cédé sur le vélo de Gabriel et un aussi sur celui de Marine. Nous avons dû modifier la position du porte-bagage et bricoler une réparation de fortune avec des colliers métalliques.

Note sur des pneus Schwalbe Marathon Plus défectueux. On peut rajouter aux problèmes mécaniques les pneus Schwalbe Marathon Plus qui ont présenté des hernies sur la roue arrière de Gabriel avant les 2000 kilomètres et sur celle de Marine autour des 6000 kilomètres. Un modèle pourtant plébiscité par les cyclorandonneurs. Le flanc commençait par se désagréger à la jonction des deux matériaux qui le constituent, puis gonflait jusqu’à provoquer des hernies qui entravaient la rotation. Cela a participé à la dégradation d’une des roues arrière de Gabriel. Suite à cet événement, Marine a transporté un pneu de rechange par précaution, qui s’est avéré utile par la suite.

Le sujet de la béquille. Les béquilles n’étant à notre avis pas toujours fiables pour des vélos chargés comme les nôtres, rien ne vaut un tronc d’arbre ou un mur pour arrêter son vélo. Mais alors, comment faire tenir un vélo sans béquille dans la toundra ? Nous avons récupéré des perches de signalisation comme on en trouve régulièrement sur les routes scandinaves (hors d’usage) pour en faire une béquille longue et légère. Embarquée sur notre porte-bagage arrière, elles servaient aussi d’écarteur de danger sur les routes.

pneu de rechange et perche de chasse-neige fixé sur la bagagerie

Les selles Brooks. Celle de Gabriel étant rodée depuis des années, rien à signaler. Celle de Marine, la B17 Imperial, était neuve avant de partir et utilisée avec un couvre-selle B’twin en gel pour plus de confort. Hérésie ? Cet accessoire a pourtant permis de former lentement le cuir à l’anatomie de Marine qui a pu s’en passer ensuite.

2 réflexions sur “Nos vélos Décathlon”

  1. Thierry Naudet

    Hello Marine et Gabriel,
    Merci pour la tenue de votre blog qui est une bonne source d’infos pour les randonneurs à vélo et un régal de paysages et d’oiseaux..Je vois que vous êtes toujours aussi chargés. Votre matériel ornitho, photo, média sont un poids obligatoire..Vous partez aussi pour affronter toutes les intempéries donc vous emmenez plus de poids que celui qui part une semaine. Mais à force de ramasser les tablettes de chocolats dans les poubelles nordiques c’est encore du poids en plus ! ah ah ah. Ma plus grande rando c’est 870 km : Bourg d’Oisans, Briançon, Gap, Sisteron, Manosque, Avignon, Valence et Grenoble en 2021. J’emmène en général 17 à 18kg de matériel. C’est vrai que j’ai un peu peur que les oeillets du porte-bagage me lache car je n’ai que deux sacoches. Ma tente est arrimée à l’avant sous le guidon et mon duvet sur le porte bagage. C’est un vélo Gitanes cadre femme avec un petit kit d’assistance électrique léger avec peu d’autonomie (c’est volontaire) : 40 km selon le dénivelé. Comme l’ensemble est léger, si je sais que l’étape est de 70 km, je m’arrange pour pédaler 35km sans batterie (en principe le matin) et le reste c’est cool enfin presque. Heu j’ai au moins le double en âge que vous, donc pour moi, oui l’assistance est un excellent catalyseur pour me faire aimer le vélo. J’ai prévu d’aller voir le pic cendré dans l’Allier en mai et ensuite d’aller voir ma frangine dans l’Indre..puis en juillet de faire un petit morceau de la vélodyssée entre Morlaix et Redon où je m’arrêterai voir une de mes filles. A la suite je pense rattraper la Loire, puis un train intercité où nous pouvons mettre les vélos sans les démonter. Voilà pour les news. En ornitho j’ai pu voir l’ibis chauve qui stationne vers Apprieu et il y a quelque temps j’ai été voir une bernache nonnette à côté de Lyon (TER + vélo). Bon pédalage, bonnes observations et bon voyage..bises Thierry

    1. Génial Thierry !! Quelles aventures extraordinaires en perspective. Tu vas te transformer en cyclopithèque toi aussi ! Merci beaucoup pour ces nouvelles et on te souhaite de super moments ornitho pour ce printemps et cet été !

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